Protection des plantes. L'AFPP devient Végéphyl

Le 1er octobre dernier, l'AFPP - Association française de la protection des plantes - a fait peau neuve pour devenir Végéphyl-Association pour la santé des végétaux. « Nous avons décidé de faire évoluer notre identité pour que le nom et notre charte soient cohérents avec notre vision nouvelle de l'association », explique Alice Baudet, sa directrice. « Végéphyl se positionne comme une plateforme interprofessionnelle fédératrice délivrant une information utile aux différents acteurs du monde agricole y compris les agriculteurs, sur la santé et la protection des végétaux et indépendante de tout lobbying », précise le communiqué. Le changement de nom et de logotype constitue la première étape d'une « stratégie de renouvellement », suivi par de nouveaux supports de communication et site internet.

Une plateforme d'échanges sur la santé des plantes

Les fondements de l'association définis en 1984, année de sa création, restent les mêmes : « favoriser les échanges, partager des expériences, interagir avec les acteurs de la santé et de la protection des végétaux, contribuer à l'amélioration de cette protection », qu'il s'agisse de systèmes de culture conventionnels, intégrés, alternatifs ou encore biologiques... Elle touche toutes les productions agricoles, les espaces verts et les autres zones non agricoles. L'association met en oeuvre différents moyens de communication, en particulier des conférences (réglementation, maladies, ravageurs, désherbage...) qu'elle souhaite orienter à l'international, et des formations (biocontrôle, reconnaissance des adventices, biodiversité, prévention des risques phytosanitaires lors de l'application...) dont une gratuite à destination des enseignants des milieux agricoles (« Université pour la protection des plantes »). Elle est par ailleurs propriétaire de la publication Phytoma.

Végéphyl regroupe en son sein les acteurs d'organismes publics, d'instituts techniques agricoles, des chambres d'agriculture, des Fredon (Fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles), des agriculteurs, des firmes phytopharmaceutiques (chimie conventionnelle, biocontrôle), des firmes semencières, des coopératives et négoces et des prestataires de services.

VV